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Notre hôtel de Banos et le mariage!
Cuenca, Ecuador |
Cuenca, Ecuador
Je ne reviendrai pas sur le blog de Marie-Claude faisant le bilan de nos 4 jours à Banos, ce fût vraiment super! À travers toutes ces belles expériences, il se passe des choses dont il vaut mieux en rire. Par exemple, notre hôtel, « El Belen », que je compare à certains mariages boîteux. Au premier coup d’œil, c’était très beau de l’extérieur. Deuxième journée, il pleut et le plafond coule dans la salle de bain. Ça n’a pas l’air de trop déranger l’accueillante proprio du El Belen. Troisième journée, des morceaux du plafond en stuco de notre chambre tombent sur un oreiller. Quatrième journée, personne ne nous avait dit que « El papel higiénico » allait dans la poubelle à côté de la toilette et pas DANS la toilette! Résultat : Bouchée la toilette! Un débouche et le tour est joué. Mais à minuit, alors que je suis le dernier de la famille à prendre une douche, je dois fermer l’eau après seulement deux minutes! Ça déborde dans la chambre en dessous de nous, que Marie-Claude me dit. Bon, les égoûts font des siennes. Émilie elle, dit que c’est la lave du volcan qui surplombe la ville qui sort par les égoûts. Je sors de la douche plein de savon et je m’habille… ça cogne de nouveau à la porte.
C’est la fille de la proprio, une ‘ tite-boss des bécosse’ (elle donne sans cesse des ordres à une employée de 9 ans, que nous avons surnommé Cendrillon, et demande aux clients, dont à notre Mimi, de lui laisser l’ordi public pour qu’ « ELLE » puisse clavarder sur MSN avec ses copains) . J’ouvre et je lui dit : « Una problema de agua? ». Elle m’explique que ça déborde en bas à cause de notre papier de toilette. Que nous devons arrêter d’utiliser l’eau, mais que je peux terminer ma douche dans une chambre libre. J’avais seulement le goût de lui dire à la blague: « c’est pas el papel qui bouche la tuyauterie, c’est los avocates, muy muy bien por la constipaçione». Je vais donc « finaliser » ma douche dans l’autre chambre et on se couche vers 2h. Le sommeil est un peu difficile. C’est là que je m’apperçois qu’un coq crie aux 10 secondes… toute la nuit. Je l’appelle Pavarotti, car à partir de 4hrs, même les autres coqs n’arrivent pas à sa cheville. Je croyais que ça ne criait qu’à l’aube, un coq? Soit il est aveugle, soit qu’il n’a aucune notion du temps ou qu’il dort avec une veilleuse? À cela s’ajoute une chorale de 12 chiens, des fourmis sur les murs, l’eau des robinets de tout l’hôtel qui coule en permanence… et hop, on se lève à 5h30 pour prendre le bus de 7h vers Cuenca. Huit heures de beauté à travers la cordillière des Andes. Un bus « directo » mais ici, directo, c’est quinze arrêts pour laisser entrer et sortir les vendeurs de bouffe, 20 arrêts et détours pour laisser entrer et sortir des locaux qui utilisent les bus « directo » comme bus « locaux ». Soit dit en passant, je trouve ça vraiment bien que des gens plus pauvres puissent arrêter le bus comme ça et le prendre sans se rendre à la gare. Ah oui, j’oubliais que la proprio de l’hôtel nous a refilé un faux billet de 20$! C’est pas grave, nous adorons notre voyage. Ça prend des histoires à raconter!
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