6 jours sur l’Ile San Cristobal-Galapagos
San Cristóbal, Ecuador
San Cristóbal, Ecuador
Cette destination ne faisait pas partie de notre billet d’avion Tour du Monde, mais nous nous sommes offerts un petit extra, once in a lifetime, pour admirer les animaux…et nous avons bien fait!
Mais il reste que ce séjour est dispendieux.
Il faut d’abord se munir d’un permis de 10$ par personne à l’aéroport pour obtenir la permission d’entrer dans « le parc national ».
C’est peut-être aussi pour payer du désinfectant : dans l’avion, à quelques minutes de l’atterrissage, les membres de l’équipage ouvrent les cabines de rangement des bagages et aspergent les sacs d’un produit antibactérien bio. Il ne faut pas apporter de bibittes au paradis des animaux.
Arrivés à l’aéroport de San Cristobal, l’Ile la moins touristique sur laquelle se trouve la ville capitale, il a fallu à notre grande surprise payer 350$ US pour encore une fois obtenir la permission de séjour. Par chance, nous avions économisé 25$ par jour sur notre budget quotidien de 100$ depuis le début du voyage. Et heureusement, nous n’avions pas réservé de croisières sur les bateaux $$$!
Dès notre arrivée dans la petite ville de Puerto Baquerizo Moreno, nous avons été CHARMÉS. Premièrement par l’atmosphère très relax de l’endroit. Tout le monde se salue et les locaux nous traitent en locaux. Plus besoin de courir pour traverser les rues de peur de se faire frapper. Pas de pollution au diésel. Et sentiment total de sécurité, contrairement à Quito et Guayaquil.
Et des animaux : il y en a! Ils ne connaissent pas la peur des humains. Les lions de mer sont partout sur les berges. Ils sont rois et maîtres sur la plage. Il faut faire
attention pour ne pas marcher dessus, ou qu’ils nous foncent dessus. Parce qu’ils sont territoriaux et qu’ils protègent leurs petits. Ou bien lassent de se faire bronzer sur la plage, ils ont soudainement une envie pressante de retourner à la mer. En ligne droite. Leur jeter une petite poignée de sable à la figure suffit à les faire s’éloigner. C’est comme cela que Marie-Claude à ‘’sauver’’ Émilie d’un gros mâle pressé d’aller jouer dans les vagues.
Les touristes qui n’ont pas encore compris l’astuce s’enfuient rapidement en criant. C’est rigolo à voir!
Les lions de mer sont très gentils, il ne faut simplement pas oublier que nous sommes chez-eux.
Les oiseaux, eux, virevoltent autour de nous, passent près de nos pieds et de nos
épaules. Les iguanes marins nous regardent d’un œil sans jamais sourciller. Et les tortues géantes : elles sont magnifiques!!!! Celles que nous avons admirées habitent un refuge qui les préserve dans leur habitat naturel tout en tentant de maximiser l’augmentation de leur population. 16 espèces de tortues vivent aux Galapagos. Il n’y a pas si longtemps, elles étaient 19. Les humains sont leurs principaux prédateurs. Les premiers colons les mangeaient et se servaient surtout de leur huile pour allumer des lanternes.
Un peu plus loin, sur le bord de la mer, c’est tout un spectacle que de regarder les
oiseaux boobies à pattes bleues se jeter à l’eau, littéralement comme des flèches, pour attraper leur proie.
Des heures de purs plaisirs. Et ça, ça ne coûte pas cher!
En prime : Xavier à pratiquer son espagnol avec Ariel et Carlo, deux jeunes frères de son âge qui habitent notre auberge.
Anecdote : les animaux sont tellement bien adaptés à leur milieu que nous les confondons plus souvent qu’autrement avec la nature. Un touriste latino était occupé à photographier un petit iguane qui prenait du soleil sur une roche. Il n’avait
pas vu ce qui se trouvait à 20 centimètres de ses fesses….nous lui avons crié de se retourner. Ce qu’il a fait…pour bondir aussitôt! Derrière lui se trouvait un iguane marin d’un mètre 50, prêt à lui donner un bon coup de queue!
Prochaine destination : le sud de l’Équateur, pour notre dernière semaine dans ce pays















































