Dernière semaine en Équateur

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Dernière semaine en Équateur
Vilcabamba, Ecuador

Vilcabamba, Ecuador


LES RENCONTRES QUI DESSINENT LE VOYAGE

Notre transit entre les Galapagos et le sud de l’Équateur a été ralenti pas notre premier petit malade : Xavier a souffert d’une mini gastro. Rien de grave, mais ce fut réconfortant de retourner 2 jours à notre auberge de Cuenca (c’était sur le chemin de toute façon). Nous y avons été accueillis comme de la famille par la propriétaire, qui nous a laissés en prime une plus grande chambre à moindre prix.

Nous avons fait plus ample connaissance et Xavier a repris des forces.

Sur la route entre Cuenca et le sud, un couple d’indigènes de l’Oriente nous a fait la conversation. L’homme portait un pantalon noir 3 quart et sa femme, qui faisait dans les 70 ans, n’avait pas un cheveu blanc. Ils auraient bien aimé voir notre billet d’avion Montréal-Quito : ils n’avaient jamais vu de billets de vols internationaux.

Dommage, nous ne les « avions » plus.

Arrivés à Vilcabamba, nous avons été accueillis par une dame super sympa au sourire communicatif : c’était Catherine, notre hôte, qui avec son mari Lino s’occupent de l’auberge pendant les vacances des propriétaires français. Quel séjour agréable nous avons eu chez-eux! Ils ont un jardin avec plants de canne à sucre, un avocatier aux fruits énormes, des bananiers qui se tiennent bien droit malgré les régimes qui comptent plus de 80 bananes chacuns. Le soir, nous écoutions chanter les grillons couchés dans nos hammacks sur notre véranda « privée ».

Nous avons profité du site pour débuter officiellement l’année scolaire des enfants….les pauvres….

Merci Lino de nous avoir prêté votre Catherine pour une belle visite au marché dominical du village voisin!

VILCABAMBA-VILLE DE LA LONGÉVITÉ

Le vert et le mode de vie relax sont à la mode.

Vilcabamba, située au creux d’une vallée, a la réputation d’abriter un grand nombre de centenaires. L’air pur des montagnes, la qualité de l’eau, des fruits, des légumes et des herbes médicinales, de même que la température parfaite, toujours entre 18 à 25 degrés celcius, expliqueraient le phénomène.

Marie-Claude et Sylvain ont une autre théorie : plusieurs soirs semaine, un DJ s’installe avec ses grosses caisses de son sur le parvis de l’église au centre-ville, tout de suite après la messe. Et la fête commence. Des résidents allument des feux d’artifices qui, lorsqu’ils éclatent, font un bruit si fort qu’ils déclanchent les systèmes de sécurité des voitures à proximité. Ça déride! Ça met du pep dans le moteur. Ça pousse l’influx sanguin…bref c’est cela qui doit faire vivre vieux!

Depuis que des scientifiques sont venus étudier le secret des centenaires de la région, beaucoup d’étrangers ont décidé de s’y établir. Trop selon nous. Trop d’États-Uniens, qui ont élus certains de leur quartier dans quelques restos et commerces de la ville, et ne se mélangent pas beaucoup aux autres. Choc des cultures. Tensions en vue. Pour l’instant, beaucoup de locaux sont contents de l’argent que les étrangers apportent, mais quand ces étrangers auront acheté la plupart des terrains et des maisons et possèderont la majorité des commerces, vamos a ver….À certains moments, nous avons regretté de n’être pas venus 10 ans plus tôt…nous aurions aimé voir ce que c’était avant.

Xavier et Émilie ont eu leur première leçon d’équitation. Quatres heures de randonnée, une montée de 1000 mètres, une cascade, du gallop et une vue panoramique à couper le souffle.

Bon, cela semble peut-être un peu poussé pour leur première expérience, mais rassurez-vous : si tôt la ballade terminée, les jeunes ont redemandé d’y retourner.

Longue vie à Vilcabamba…quand à nous, on ne s’éternise pas!

Quatres semaines sont passées déjà, nous quittons lundi pour le Pérou.


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