Derniers jours sur la côte péruvienne

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Nasca, Peru

Derniers jours sur la côte péruvienne

Lima, la capitale grise.

La pollution et les courants d’air bloquent les rayons du soleil, qui réussissent à percer le ciel seulement 2 mois par année, quelque part entre décembre et février. Le reste du temps, le ciel est gris. Mais cela ne nous a pas empêché d’apprécier notre passage de 3 jours où, j’ouvre une parenthèse, on construit un immense stade de football-soccer dans lequel auront lieu les parties éliminatoires qui décideront des équipes qui pourront participer aux prochains Mondiaux. L’équipe d’Espagne viendra d’ailleurs disputer le match inaugural du nouveau stade dans 2 ans. Fin de la parenthèse!

Nous avons dormi dans le quartier Miraflores, non loin de la mer. En s’éloignant un peu des rues touristiques, nous avons découvert des petits restos sympa et économique, de beaux jardins fleuris et le petit mais très intéressant Musée Amano, qui ne se visite que sur réservation.

Merci Lisette pour ta recommandation du Museo de la Naciòn. En plus des expositions habituelles, nous y avons vu une expo spéciale sur l’art Indegenismo et une autre sur la guerre civile du Pérou, de 1982 a 2000. Nous avons beaucoup appris, nos cerveaux étaient en feu à la fin de la visite!

Nous avons eu quelques petits problèmes avec notre transport d’autobus entre Lima et Nazca. L’autobus de la compagnie Cial avait 4 heures de retard, et à l’arrivée, à 22hrs, nos trois sacs à dos n’étaient pas dans la soute à bagages. Ils avaient été déplacés dans un autre bus…mais lequel? Le hic, c’est que nos médicaments anti-malaria étaient dans nos sacs (nous les avions séparés en 3, croyant faire une bonne affaire si nous perdions un sac, mais effectivement les 3 pouvaient disparaître ensemble). Nous avions de quoi tenir une journée, ou 2 pour les enfants.

Ce qui nous a inquiété, c’est que le lendemain était jour d’élections au Pérou. Beaucoup de services et de commerces étaient fermés pour les élections municipales, régionales et un référendum sur le fond de pension des péruviens. Des 26 millions d’électeurs, 25 millions s’aquittent de leur droit de vote. Les élections sont prises très au sérieux. On ne compte plus le nombre de défiles partisans que nous avons vu durant les 2 dernières semaines. Pour éviter les débordements, la vente ‘ alcool est interdite 3 jours avant les élections. Sais pas si cela fonctionnerait en finales de la coupe Stanley?

Stanley ou pas, et sans suffisamment de médicaments, une employée hyper dévouée de la compagnie d’autobus a passé la nuit au téléphone pour retrouver nos sacs à dos pendant que nous dormions à l’hôtel. Et à 6hrs du matin, ils ont été livrés à notre chambre. Ouf ! Nous en avons caché ailleurs.

Soulagés, nous sommes partis à la recherche des NASCA Lines.

(liens : reportage de la BBC – http://www.youtube.com/watch?v=FRNNjbBC GMI

et http://fr.wikipedia.org/wiki/Géoglyphes _de_Nazca)

Des lignes et des dessins au sol vieux de 2500 ans. Mais découverts qu’au début des années 1940. C’est qu’on ne peut les voir que du haut des airs. Une araignée, des mains, un astronaute, un singe, une fleur et des lignes très droites en formes de flèches qui font plusieurs kilomètres et pointent vers un même point…. Personne ne sait à quoi ils servaient. Des scientifiques croient qu’il s’agirait d’un calendrier astronomique, d’autres, qu’ils auraient un lien avec les shamans et leurs voyages hallucinatoires, ou même, qu’ils serviraient de piste d’atterrissage pour les extra- terrestres….si cette théorie se précise, Nazca pourrait devenir ville jumelle avec la ville de St-Paul en Alberta, qui a aussi une piste d’atterrissage pour Ovni!!!

Il y a 2 façons de voir ces lignes. En grimpant sur une tour et ensuite sur une petite colline, pas très cher mais seuls 3 dessins et quelques lignes peuvent être observés. Ou en volant a bord de petits avions péruviens, qui survolent la plupart des géoglyphes, vols d’une heure assez dispendieux et déconseillées par plusieurs gouvernements étrangers en raison du manque de sécurité mécanique. Nous en avons eu un exemple samedi le 2 octobre, lorsque l’un de ces appareils s’est écrasé, tuant 4 touristes britanniques et les 2 pilotes.

Nous avons choisi la tour. Mais nous avons été un peu déçus, parce que nous aurions aimé en voir plus et surtout, en savoir plus. Aucune information sur le site pour nous aider à comprendre les lignes que nous observions. Il n’y aurait pas un pilote d’hélico avec plancher en vitre parmi vous qui aimerait venir travailler ici?

Nous en avons appris davantage dans les musées, qui outre les explications de dessins, présentent des œuvres Nazca raffinées, colorées et plutôt pacifiques. À quelques exemples près….le musée Antonini expose des têtes momifiées dont la bouche est cousue et une corde est attachée au crane. Les anthropologues croient qu’il s’agirait de trophée de guerre, que le vainqueur accrochait dans sa maison pour bénéficier de la force de l’ennemi tué…

c’est peut-être de là que viennent les têtes d’orignaux empaillées ?

à venir: Cuzco et le très attendu Machu Pichu !!

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