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Laos: le bus dortoir
Pakse, Lao Peoples Dem Rep |
Pakse, Lao Peoples Dem Rep
Nous utilisons les bus de nuit qu’en dernier recours. Premièrement, c’est moins sécuritaire, deuxièmement, nous y dormons mal. Mais lorsque l’on doit en prendre un, c’est assurément une aventure!
Nous avons roulé dans des carrières de sable avec des poules au-dessus de nos têtes et des meubles sur les toits, dans des autobus sans toilettes durant huit heures, un autre qui grimpe à près de quatre mille mètres d’altitude, un VIP avec champagne-vins-et-repas-quatre-services … et tous ces bus avaient des bancs plus ou moins inclinables. Ce sont justement les bancs, ou l’absence de ces bancs qui rend le bus nocturne entre Vientiane et Paksé plutôt surprenant.
C’est un véhicule modifié en dortoir. Que des lits superposés à occupation simple d’un mètre soixante-dix de long sur deux étages, avec toilette de lilliputien incluse. La compagnie couche deux personnes par lit. Si le client ne réserve pas deux places collées ou si un passager voyage seul, il faut s’attendre à dormir avec des étrangers! Heureusement cela n’a pas été notre cas. Marie-Claude et Sylvain ont dû s’agripper aux enfants toute la nuit pour ne pas tomber sur le plancher. Comme nous dormions au ‘second étage’, et que la barre de sécurité ne fait que trois pouces de haut, notre chauffeur cowboy a bien failli nous jeter à terre une bonne douzaine de fois. Vers deux heures du matin, le moteur du bus a étouffé. Nous sommes restés en panne une heure et demi sur le bord de la route.
Étonnamment, il faut avoué que nous avons beaucoup mieux dormi dans ce modèle original que dans tout autre bus du voyage. Même sans vin et champagne !
Le chauffeur et son copilote ont contribué à notre sommeil tranquille: ce n’est qu’une fois rendu à destination qu’ils ont avoué à des passagers avoir eu non pas un problème de moteur, mais plutôt un problème de freins!
A suivre : devinez qui nous retrouvons à Paksé ?
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