Ho Chi Minh city-Saigon

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Ho Chi Minh city-Saigon
Ho Chi Minh City, Vietnam

Ho Chi Minh City, Vietnam


Ce qui nous frappe le plus dans cette ville, c’est sa double personnalité.

Tout d’abord dans son nom. Toujours connue et encore appelée Saigon, elle a été rebaptisée Ho Chi Minh city en l’honneur du père du communisme au pays. Comme pour Mao en Chine, tout est orchestré pour rappeler le travail d’ ‘Oncle Ho’ : des chansons, des statues à son effigie dans plusieurs parcs publiques et des musées-souvenirs, à saveur de propagande.

Les constrastes des services qui sont offerts aux touristes requièrent un peu plus de vigilence. Il faut abosulement s’informer sur tout ce qui est proposé, car les prix peuvent être à la fois très bas et très élevés pour un même produit à qualité égal. Par exemple, pour un même verre de vin, une tasse de café ou une excellente soupe, le prix peut varier de 1,50$ à 12$ canadien! Idem pour les hôtels. Il y a aussi ces marchands ou ‘professionnels’ itinérants qui nous rappellent que nous sommes loin du Canada : un coiffeur sur le trottoir qui coupe les cheveux d’un client, à deux pas d’un salon de coiffure de luxe. Des copies de Chanel, Dior, Armani et Lonchamps vendues juste devant les boutiques huppées. Des copies de best sellers et de guides de voyage sous le nez des librairies renommées. Des vélos pousse-pousse qui dépassent les autobus à air climatisé.

Il y a aussi ces églises chrétiennes qui cotoient les pagodes et les temples bouddhistes. Les cafés internet jusqu’à côté des ‘ca phé’ vietnamien, qui sert le bon breuvage typique du pays dans des tasses à infusion intégrée. Les tailleurs qui font des vêtements en soie sur mesure devant les chaînes de fringues internationales.

Le traffic dense, mais pas très rapide en même temps.

Puis les musées, qui exposent d’un côté les horreures de la guerre du Vietnam et ses méchants États-Uniens, et encensent de l’autre côté les victimes américaines. Les Vietnamiens compatient avec eux pour les effets secondaires des agents oranges, ces produits chimiques utilisés pour empoisonner l’ennemi et qui empoisonnent toujours les survivants de la guerre et leurs enfants. Cancers, malformations infantiles, retards mentaux, extrême sensibilité à la chaleur : la rançon de la victoire?

Ho Chi Minh-Saigon, notre porte d’entrée au Vietnam, nous permet aussi d’apprécier une langue à double personnalité, qui nous rendra service tout au long de notre voyage dans le pays. Au 17e siècle, le jésuite français Alexandre de Rhodes a développé l’écriture actuelle, le quôc ngu, basée sur les lettres et les syllables latines. Du coup, les mots vietnamiens, écrient dans l’alphabet que nous connaissons, deviennent lisibles…et PRESQUE compréhensibles.

Nous vous laissons sur ces exemples….

Bonjour- xin chào

Merci- Càm on

À bientôt- Tam biêt

Prochaines aventures : visite d’un réseau de tunnel sous-terrain


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