Transit Bangkok : la caméra

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Bangkok, Thailand

Il nous faut un docteur pour la caméra. Elle nous tousse une ligne noire au beau milieu de toutes nos photos. L’ironie, c’est que Pentax à une usine de pièces à caméra à Hanoi. Mais selon nos recherches, nous ne pourrons pas la faire soigner avant notre arrêt en Italie. Plan B : acheter une autre caméra lors de notre transit de douze heures à Bangkok.

Arrivés dans la capitale Thaï, pas de temps à perdre. Nous marchons rapidement vers les douanes. C’est à ce moment que Sylvain s’aperçoit que nous avons oublié la caméra malade…dans l’avion. Impossible d’y retourner la chercher. Est-elle toujours dans l’avion? Nous trouvons un agent de bord dans le terminal qui nous renvoie au bureau des objets perdus de l’aéroport. Douanes, récupération des sacs à dos et un arrêt au bureau des déclarations plus tard, Sylvain laisse Marie-Claude et les enfants avec les bagages et courent au bureau des objets perdus. En espérant récupérer la caméra qui nous cause tant d’ennuis depuis deux semaines.

Pendant ce temps, les enfants sont patients. Xavier, assis sur le chariot, lit son livre sur les dinosaures.

Mimi pense à ce qu’elle portera dans quelques heures en Jordanie, en espionnant les femmes musulmanes qui passent devant nous.

Sylvain revient trois quarts d’heure plus tard, avec la caméra prodige. Ouf! Retrouvée saine et sauve. Nous prenons une chambre d’hôtel pour permettre à Émilie de continuer ses travaux scolaires et de nous reposer avant notre vol de nuit pour Amman. Nous moins Sylvain, qui met le cap vers le centre-ville pour magasiner une nouvelle Pentax. Il coure, cherche, marchande et nous revient en soirée, fatigué mais avec l’air du vainqueur, le nouvel appareil en main. Nous faisons nos aurevoirs à l’Asie devant d’excellents pad thaï et curies.

Un autre monde nous attend : le Moyen-Orient.

À suivre : bilan de nos cinq mois en Asie

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