La voiture : visite du nord

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La voiture : visite du nord
Amman, Jordan

Amman, Jordan


« Change de voie chéri », « Qu’est-ce qui est écrit sur ce panneau Marie? Nous avons loué une voiture pour découvrir le nord de la Jordanie. Environ soixante-quinze pourcent des panneaux routiers sont traduits de l’arabe à l’anglais. Pour le reste, il faut se débrouiller et accepter de se perdre pour mieux se retrouver!

Le transport en commun n’est pas très efficace pour visiter les petits bijoux archéologiques du pays. Embaucher un taxi avec chauffeur coûte à peine moins cher qu’une location d’auto avec essence. Pour plus de liberté et d’aventures, nous voici donc à bord de notre Mitsubichi Lancer!!

Premier objectif : trouver un hôtel d’où nous pourrons rayonner. Milieu d’après-midi, nous roulons entre les collines et les champs d’oliviers. La lumière est belle, la visibilité à perte de vue. Mais les hôtels sont peu nombreux et tous ceux que nous avons visités offrent des chambres que nous jugeons chères pour la qualité. Environ 100$ canadiens en moyenne pour une toute petite chambre sale.

Pour nous changer les idées et surtout profiter des avantages de la région, nous prenons une pause au château d’Ajloun. Il a protégé durant mille an des soldats de toutes nationalités et de différentes croyances religieuses. Il a survécu aux guerres et aux tremblements de terre. Il a été plusieurs fois reconstruit. Il est la fierté des habitants du village.

La vue de ses tours sur les pins, la végétation désertique et les maisons en briques de pierres jaunes vaut le détour. En prime, du haut de notre colline, nous repérons un hôtel cité dans notre Lonely planet. Nous descendons y jeter un coup d’œil. L’aubergiste nous propose la chambre la plus crasseuse que nous ayons vu du voyage pour 50$ canadiens. Oh que non!

Nous décidons de tenter notre chance un peu plus au nord à Irbid, la deuxième plus grande ville du pays. Un, deux, trois, quatre hôtels plus tard, nous avons épuisé l’offre hôtelière et nous sommes toujours déçus. Que fait-on maintenant? Il est 19 :30, le soleil se couche. Nous décidons de casser la croûte dans un café qui affiche dans la porte d’entrée que les femmes et les couples sont les bienvenues! Et les familles? Le proprio sourit, nous montre une table. Nous réfléchissons en mangeant. La Jordanie est un petit pays. Le trajet en voiture de la frontière nord à la capitale n’est que de quatre-vingt-dix minutes si on emprunte l’autoroute. Pendant que nous poursuivons nos réflexions, le proprio du café nous offre gratuitement le dessert. Dommage que nous n’ayons pas trouvé de chambre à Irbid. La ville semble accueillante. Nous prenons la décision de retourner à notre petite auberge de jeunesse d’Amman et d’en faire notre point de chute pour la prochaine semaine.

Heureux de notre choix, notre retournons à la voiture. Une petite note en arabe nous attend, coincée sous un essui-glace. Nous demandons au proprio du café de nous confirmer ce que nous craignons : il s’agit bien d’une contravention de stationnement. Le proprio, qui n’y comprend rien puisque nous étions garé devant son entreprise, saisit l’amende en nous disant qu’il va s’occuper de la faire annuler. Réussira? Réussira pas? Nous le saurons dans les prochaines semaines!

D’ici là, fini la chasse aux hôtels, des rendez-vous avec l’histoire nous attendent.

Prochaines aventures : anciennes cités Décapolis


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